Photographe auteure, Céline Ravier développe un travail photographique où l’humain et les territoires s’entrelacent. Son parcours trouve ses racines dans le voyage, secteur dans lequel elle a travaillé de longues années.

Sa première approche de la photographie est documentaire, née naturellement de ses expériences de terrain à l’étranger. C’est à travers ses nombreux déplacements et la marche à pied qu’elle a posé les bases de son intention photographique, explorant le concept d’élan vital et les notions connexes de mouvement, d’ancrage et de liens au monde. La nature et le paysage sont au cœur de cette démarche. Ensemble, ils composent ce qu’elle aime nommer le « dehors » : un espace à la fois refuge et ouvert qui nourrit son regard et son approche artistique.

Sa série Dans le souffle incessant du monde, parcourt près de vingt ans d’archives de photographies de voyage. Dans une démarche introspective, l’autrice explore la notion du départ comme impulsion fondatrice. Elle donne à voir les états de solitude et d’errance, mais aussi les instants de contemplation et de communion que le déplacement laisse dans son sillage.

Inspirée par l’héritage romantique, sa série Car le beau est le commencement du terrible, explore l’expérience du sublime dans le paysage pour nous rappeler à l’humilité et au sentiment profond de notre appartenance au vivant.

En 2024, elle publie Déperdition aux Éditions Images Plurielles, un récit personnel qui rend visible l’expérience sensible du sentiment de perte et questionne le lien entre le paysage et l’intime

Parallèlement à ses projets personnels, elle collabore avec des institutions et des entreprises, et contribue ponctuellement à des publications dans la presse.

Elle a également publié en 2019 aux éditions Arnaud Bizalion [Auto]Édition photographique, enquête sur une mutation, un essai qui analyse les transformations du marché du livre photographique en France depuis les années 2000.

Elle vit à Marseille.