Ces récits s’inscrivent dans une démarche de photographie documentaire, développée au fil de mes déplacements professionnels et projets personnels. Certains ont donné lieu à des publications dans la presse ou à des expositions, d’autres sont restés confidentiels. Ils témoignent d’une même intention : documenter au plus près des réalités humaines, sociales et environnementales, en donnant une place centrale aux voix souvent peu représentées.

  • Dans le Haut-Atlas central marocain, la tribu nomade berbère des Aït Atta perpétue une tradition millénaire de transhumance entre désert et montagne. Ce mode de vie ancestral, fondé sur l’élevage et le lien à la nature, structure encore le quotidien de certaines familles. Mais face à la dureté croissante des conditions de travail et aux effets du changement climatique, chaque année un peu plus, les nomades abandonnent ce mode de vie.

    Reportage réalisé en septembre 2023

  • En mars 2021, sous l’impulsion du collectif Yes We Camp, l'ancienne auberge de jeunesse de Bonneveine à Marseille s’est transformée en centre d'hébergement d'urgence pour femmes et enfants en situation de grande vulnérabilité. Renommé l’Auberge marseillaise, ce lieu accueille environ 70 personnes de 15 nationalités différentes. Grâce à l’accompagnement de travailleurs sociaux, l'objectif est de leur offrir un abri sans condition et de favoriser leur insertion. Malgré des parcours de vie marqués par l’épreuve, l’entraide et la bienveillance rayonnent au sein de ce lieu hors norme.

    Exposition dans les locaux de l’Auberge pour ses un 1 an d’existence (2022).

  • Au-delà du cercle polaire, la taïga lapone s'étend à perte de vue, alternant vastes étendues désertiques et forêts denses de pins. Dans ces espaces où le temps semble suspendu, le lien entre les mushers et leurs chiens, entre les éleveurs et leurs rennes, prend toute sa dimension : une interdépendance essentielle, empreinte de respect et de complicité.

    Publication Revue Bouts du Monde n°17 (2014)

  • En avril 2015, un séisme de magnitude 7,8 frappe le Népal, causant près de 9000 morts et détruisant de nombreuses localités, dont Laprak, situé à l’épicentre. Six mois plus tard, les habitants s’organisent pour reconstruire ce qui a été détruit à 90 % et s’impliquent activement dans le recensement des besoins. Un campement temporaire accueille environ 400 familles Gurung sur des terrains plus stables, à 600 mètres au-dessus de leur village.

    Publication Grands Reportages n°416 (2016)